mercredi 16 mars 2016

Après la pénale et l’administrative, voici la juridiction financière…

Dans ce blog depuis 2008, j’attire votre attention sur le triste état des finances de la commune de Saint Sever, tous budgets confondus.
Hier, mardi 15 mars 2016, le Conseil Municipal a débattu sur le rapport d’observations définitives et des réponse(s) à  la Chambre Régionale  des Comptes (C.R.C.) concernant les années 2010 et suivantes.
C'est-à-dire, la gestion de Monsieur Dalm et de sa majorité du 1er janvier 2010 au 4 avril 2014 inclus et de Monsieur Tauzin et de sa majorité du 5 avril 2014 au 31 décembre 2014.

Ce rapport étant devenu public depuis mercredi 16 mars, vous pouvez le consulter à la mairie conformément aux dispositions de la loi N° 78-753.

Néanmoins, afin de vulgariser le langage « diplomatique » de l’administration des finances, j’ai photographié les paragraphes que j’ai jugés  les plus importants et que je commente en quelques mots simples :

PAGE 3 (A) :
Cliquez dessus pour agrandir

Monsieur Dalm a volontairement mélangé les genres. Un seul exemple la défunte « Salle Cap Forme » pour laquelle les contribuables payaient 2 salariés (budget de la commune) pour un par les usagers. Déficit minimum 600 000 € pris en charge par le budget communal. Tout cela pour faire de la démago pour être réélu.

PAGE 3 (B) :

Monsieur Tauzin réduit les dépenses en 2015 et la C.R.C. susurre, une première fois,  qu’il  y a la possibilité d’augmenter les impôts locaux.

PAGE 4 (A) :

On oubliait des sommes pour alléger le passif

PAGE 4 (B) :

Le point 9 est à commenter : contenir le recours à l’emprunt.
En clair, seulement de l’entretien ne pourra être réalisé jusqu’en 2020 ou 2022 sauf relancer l’endettement et/ou augmenter les impôts.

PAGE 5 :
Le 9 février 2016, Monsieur Dalm n’avait pas répondu au courrier du 25 août 2015 formulant les observations provisoires.  Je vous laisse faire les commentaires en famille mais avant vous pouvez questionner Monsieur Lafargue, il a dit qu’il savait.

PAGE 8 :

Retards répétitifs pour payer les factures aux entreprises. Pourquoi ? Tout simplement par manque de trésorerie. Vous vous rappelez tous, dans ce blog, les « barricots » des divers services  et le robinet unique du percepteur.

PAGE 11 :
Dommage que tout cela ne fut pas réalisé au fur et à mesure de l’évolution de la législation et des observations du Trésor Public et des fonctionnaires pourtant parfois très spécialisés. Ont-ils prévenu l’ordonnateur par écrit et ont-ils, comme je le faisais garder leurs notes, dans leurs archives personnelles.

PAGE 12 :

Cette fois, ce ne sont pas les « emmerdeurs » de l’opposition de 2008 à 2014 qui le disent mais le percepteur, le cabinet d’audit et maintenant le  juge financier et enfin vous nous croirez.


PAGE 13 :

Citoyens, il faudra sûrement un jour faire de nouveaux trous à vos ceintures !

PAGE 16 : voir page 3, point B



En conclusion, la C.R.C. suggère, une seconde fois, d’augmenter les impôts locaux.

Monsieur Dalm fut la cigale !
L’héritage plombé, l’Etat et la situation économique toujours aussi mauvaise (uniquement en France gouvernement bègue, oblige) imposent à Messieurs Tauzin, Choulet et à la majorité municipale de devenir fourmis sans provisions à mettre de côté. Les bijoux de famille ont été vendus par Monsieur Dalm : Montadour, Gendarmerie.

En droit privé, on peut refuser un héritage mais pas en droit public, il faudra assumer… et  pour longtemps.