mardi 17 décembre 2024

Le contenu de ce blog


Ce blog conserve quelques articles concernant la période 2007 - 2014 durant laquelle j'ai siégé comme conseiller municipal d'opposition à la liste majoritaire de gauche dirigée par Monsieur Jean Pierre Dalm. Les sujets traités pourront être complétés suite à des faits nouveaux. 

Parfois, je poste des billets d'humeur sur divers sujets actuels.

Audience de ce blog depuis sa création 321093 connections au 17 DECEMBRE 2024

La francisation des mots occitans continue

 Les gens du nord continuent à vouloir faire disparaître les prononciations occitanes après avoir tué les langues régionales qualifiées de patois.

Tout récemment, on a vu apparaître une candidate première ministre appelée par la presse Casté alors que son nom est Castéttss.

Ce n'est pas une exception, je me permets de vous rappeler quelques perles :

Bérou pour Bayrou de Bordères canton de Né pour Nay

Andé pour Hendaye

Houille pour Houeillès

Oze pour Eauze

Diri pour Diris

Farbo pour Farbos etc.

Je n'évoquerai pas les difficultés réelles comme Baigts, Lailheugue, Labouheyre, Peyrehorade etc..

Ce qui est sûr pour ne pas être traité de Plouc, je ne dirai pas en pays d'Oil : de Broglie et je ne prononcerai pas les S à Pons et à Ornans et enfin je ne dirai pas Déscartès etc...

 

jeudi 12 décembre 2024

Le massacre de la langue française et les énormes méconnaissances des institutions

 HENRI IV était roi de France et de Navarre

De nos jours et heureusement, le biographe d'Henri IV, monsieur François Bayrou est premier ministre de France et de NAVARRE

PAR LES JOURNALISTES :

MOTION DE CENSURE : Une journaliste a dit le 12 juin 2013 : ils vont s'abstenir lors du vote de la motion de censure. 

Le vote d'une motion de censure est une procédure unique dans la législation française. Il n'y a ni abstention, ni vote nul, ni vote blanc, ni vote contre. Il n'y a que le vote pour la motion de censure donc on ne peut pas s'abstenir. 

Il faudrait réviser ses cours de droit constitutionnel.

 RUGBY

Je commencerai par les perles des commentateurs actuels des matches de rugby.

Jadis les Albaladejo, Herrero et Salviac parlaient français et s'amusaient avec l'argot. De nos jours, ils modifient la langue et ensuite les spectateurs et les joueurs répètent :

- Il ouvre sur les extérieurs

Je pense qu'il fait une passe en dehors du stade. Jadis, on disait grand côté. Le commentateur devrait dire à la limite : il ouvre vers l'extérieur. D'ailleurs pourquoi disent ils ouverture vers l'intérieur et ouverture vers les extérieurs.

- Il a échappé le ballon

Ici c'est du n'importe quoi. Le plus simple est de dire, il a laissé tomber le ballon

- CE ballon

C' est un article démonstratif dont on se sert pour désigner une chose ou une personne au milieu d'un groupe. On dit ce ballon quand on a le choix parmi plusieurs ballons. Sur un terrain de rugby en principe il n'y a qu'un ballon donc on devrait dire le ballon

Il prend les intervalles

L'intervalle en rugby est l'espace entre deux joueurs. On devrait dire il prend un intervalle. Il ne peut passer en plusieurs intervalles en même temps

A suivre

DANS LA VIE COURANTE : 

- EN FAIT à chaque phrase . En janvier 2024, c'est le mot AUJOURD'HUI qui revient en boucle

- AUX 4 COINS DE LA TERRE OU DE L'HEXAGONE

- C'EST GÉNIAL pour des peccadilles. Pauvre Einstein ! 

- AU JOUR D'AUJOURD'HUI  commentaires inutiles

- Moi personnellement, je pense  idem

- C'EST TROP BON pour TRES BON. On connaît l'expression Trop poli pour être honnête.

- Les quatre coins de l'hexagone (j'ai toujours pensé que l'hexagone avait 6 angles) et aux quatre coins de la terre qui n'a pas de coin...coin..coin..

jeudi 26 septembre 2024

EXPLICATIONS COMMUNES A MES 4 BLOGS

 

EXPLICATIONS COMMUNES POUR MES QUATRE BLOGS EN MARS 2023

Tout d’abord, je voudrai préciser que si j’ai créé un compte FACEBOOK, c’est uniquement pour faire de la publicité pour mes quatre blogs décrits ci-après et bénéficier d’autres avantages.

De ce fait, je ne vais jamais sur mon compte FACEBOOK et donc je ne lis pas les messages et j’ai mis FACEBOOK comme indésirables sur ma boîte mail. Je n’ai pas envi de lire tous les bobards et que le petit dernier a perdu sa dernière dent de lait…

Il est donc inutile de m’envoyer des « invitations Facebook » que je ne lirai pas.

Par contre pour me joindre, veuillez S.V.P. ou S.T.P. utiliser les mails sur YANPAU.FARBOS@wanadoo.fr ou envoyer des SMS pour ceux qui connaissent mon numéro de portable (souvent éteint).

SPECIALISATION DE MES 4 BLOGS :

HISTOIRE DU SASS RUGBY

YPF RUGBY https://yanpau.blogspot.com/2022/07/saison-2022-2023-regionale-1.html  

YPF H2SO4 : POLITIQUE LOCALE DE 2008 A 2014 ET BILLETS D’HUMEUR ACTUELS

HISTOIRE ET GEOGRAPHIE DE LA CHALOSSE-TURSAN CLASSEE PAR ORDRE ALPHABETIQUE

YPF DICO https://ypf-dico.blogspot.com/2011/11/pour-connaitre-les-dernieres-mises-jour.html

Ajouts et modifications régulièrement

HISTOIRES PLUS OU MOINS VRAIES EN GASCON ET/OU EN FRANÇAIS CLASSEES PAR ORDRE ALPHABETIQUES 

YPF GASCONADES https://ypf-gasconnades.blogspot.com/2021/09/blog-post.html

Dernier ajout le          sur la lettre

 

 

 

lundi 16 septembre 2024

EVOLUTION DE LA POPULATION DE SAINT SEVER

 Dans le dernier bulletin municipal, le groupe d'opposition municipale au grand complet signe sa tribune dans laquelle on peut lire :

"Résultat : Saint Sever perd des habitants" 

A partir des données INSEE, WIKIPEDIA ET PERSONNELLES, j'ai trouvé les chiffres ci-dessous :

1946 3727 habitants

1954 3822

1962 3983

1968 4360

1975 4716

1982 4716

1990 4536

1999 4455

2006 4625

2011 4758

2016 4958

2021 4983 et 5105 avec les comptés à part.

Je vous laisse juge... 

vendredi 2 août 2024

Nous avions vu juste, il y a un peu plus de 11 ans...

 

Fin 2013,  le groupe d'opposition municipale, nous avions vu juste dans le tract distribué à la population d'Augreilh :

AUGREILHOISE, AUGREILHOIS : DANS 10 ANS, VOUS AUREZ 100 HECTARES EN MOINS !!!

Mardi 13 novembre, le groupe majoritaire du Conseil Municipal a décidé de lancer une révision partielle du Plan Local d’Urbanisme pour obtenir le classement de 120 hectares en zone permettant la création de gravières (trous d’eau).

Le groupe d’opposition a vivement protesté et a voté contre.

Voir plan au verso, le gros trait noir figure le périmètre de la nouvelle zone des gravières

Cette procédure administrative a été lancée en urgence car le Grenelle II de l’environnement interdit ces modifications partielles des P.L.U. à partir du 1er janvier 2013.

Dans 10 ans Augreilh et Saint-Sever peuvent avoir perdu sous l’eau :

-       3 maisons dont Antoinette et Beignat

-        Un peu plus de 100 hectares de terres labourables soit près de 10 % de la surface agricole utile de la commune

-        plus de 2 % du territoire communal

-        et près de 10 maisons cernées par les trous d’eau, reliées au reste du quartier par uniquement une seule route d’accès 

En plus de tous les méfaits écologiques, hydrologiques sur toute la plaine d’Augreilh, les riverains des trous d’eau auront les nuisances individuelles suivantes :

-        humidité, évaporation pour nourrir les orages d’été

-        brouillards

-        risques de noyades des enfants dans les trous d’eau aux berges abruptes

-        oiseaux et faune indésirables créant des nuisances sonores (cris, grenouilles,..)

-        moustiques avec les risques de maladies transmissibles liées au réchauffement climatique (dengue, chikungunya,..)

-        etc..

Augreilhoise, Augreilhois, réagissez lors des enquêtes publiques à venir et en créant une association de défense !

Adresse blog officiel de l’opposition : http://opposition-stsever.blogspot.fr/                                                                                      Le groupe d’opposition municipale


mercredi 10 juillet 2024

LANDES circonscription de Saint Sever : les communes traditionnellement de gauche qui ont voté RN le 7 juillet 2024

 Par ordre alphabétique :

ARENGOSSE BAHUS BAIGTS BASSERCLES BERGOUEY BOURDALAT CASTAIGNOS CLASSUN DUMES LE LEUY LE VIGNAU LESGOR MEILHAN POUDENX PUJO ST YAGUEN    ST JEAN DE LIER

mercredi 6 mars 2024

G : La guerre scolaire à Saint Sever dans les années 1960


LA RIDICULE GUERRE SCOLAIRE DÉPARTEMENTALE DANS LES ANNÉES 1960

Sous-titre : J’ai amplement donné

Récemment par maladresse, un membre du gouvernement a failli raviver les braises couvant sous les cendres de la guerre scolaire qui a sévi en France de 1850 à 1984.

 Mon aventure d’adolescent mérite d’être connue. Le texte ci-après est long mais je pense que vous le lirez jusqu’au bout : incroyable mais vrai

1 ISSU DE 2 FAMILLES LAÏQUES ET RÉPUBLICAINES :

Je suis issu de 2 familles républicaines et laïques. Un arrière grand-oncle à mon père, vicaire général avait « bouffé » 7 propriétés rurales près de la Midouze. Mon père et sa sœur institutrice étaient laïques, républicains et sympathisants du parti radical. Mon père fut élu en 1937 conseiller d’arrondissement, front populaire à Saint Sever et premier adjoint en 1945.

Ma mère était républicaine, catholique pratiquante mais pas au point d’envoyer son enfant à l’école catholique. Mon arrière-grand-père fut élu un des premiers conseillers municipaux républicains à Saint Sever au début du 20ème siècle.

2 AUX ÉCOLES MATERNELLE ET PRIMAIRE LAÏQUES :


Je débutai à 5 ans à l’école maternelle publique de l’actuelle rue Louis Fournier.



Ensuite j’ai poursuivi normalement ma scolarité primaire rue de la Navarre. En CM2, j’avais comme instituteur le futur directeur du cours complémentaire public de Saint-Sever.

3 PROJET DE DEMI PENSION EN 6ème AU LYCEE VICTOR DURUY :

Au printemps 1958, il fallait que je rentre en 6ème. D’une santé fragile, la doctoresse scolaire avait noté : « frise le rachitisme », ma mère m’avait inscrit comme demi pensionnaire à Victor Duruy car le futur collège public de Saint-Sever n’ouvrit ses portes qu’en octobre 1959.

Ce lycée était, j’ose écrire familial, mon père, mon grand-père et mes 3 oncles maternels y furent élèves entre 1890 et 1936. Mon oncle Paul mourut suite à un refroidissement lors d’un début d’incendie à l’internat.  

Elle avait obtenu une bourse du ministère et une petite aide mensuelle de la caisse de retraite des vétérinaires, mon père étant décédé le 10 décembre 1954.

4 OUVERTURE DU COLLÈGE PRIVE :

Le 16 janvier 1958, l’archiprêtre Maurice Bucau meurt et l’évêque nomme Jean Guichement. L’enseignement catholique avait ouvert clandestinement une classe de 6ème avec 2 élèves filles en octobre 1957. Il est décidé d’ouvrir officiellement un cours complémentaire privé à la rentrée d’octobre 1958 prenant de vitesse le ministère de l’éducation nationale engluée par le changement de république.

Le nouvel archiprêtre a décidé de visiter tous ses paroissiens en commençant par les voisins du presbytère. Ma mère lui explique sa crainte de mon demi-pensionnat à Mont de Marsan en raison de mon état de santé.

Il lui explique que l’évêque nomme comme directeur, l’abbé René Gourgues, montois d’origine, en poste à l’école privée de Laluque.



Ma mère pour garder le « petit » sur place m’inscrit au C.C. privé. Nous fûmes 4 en 6ème avec 2 professeurs, Gourgues et une religieuse basque espagnole pour la langue castillane.

Scandale dans mes 2 familles et pour le futur directeur du CC public, mon instituteur du CM2.

5 INSCRIPTION POUR ENTRER EN SECONDE A DURUY :

Au deuxième trimestre de ma 3ème, ma mère m’inscrit à Victor Duruy où mon père, mon grand-père maternel et 3 oncles avaient été élèves depuis la fin du 19ème siècle. Un de mes oncles interne est décédé suite à un refroidissement lors d’un début d’incendie nocturne.

 A l’examen des bourses, à l’oral d’histoire de géographie, Monsieur Lespès, ancien instituteur bachelier, promu professeur PEGC me donne le sujet d’histoire : « le front populaire ». Il me questionne comme s’il s’agissait de l’oral de la licence d’histoire.

Je suis collé et je n’ai pas demandé mes notes.

J’AI EU MA REVANCHE. Fin 1972, pion d’internat à Duruy, je rencontrais Lespès, régulièrement qui était alors sous-directeur du collège Duruy (ex collège des arènes). Les jours suivants l’obtention de ma maîtrise de géographie urbaine et d’aménagement du territoire avec mention bien, je rencontre Lespès dans un couloir. Je n’ai pas eu mention très bien, dixit le doyen Louis Papy président du jury car j’avais fait un gasconisme en écrivant deux fois pallier aux.

Je lui ai rappelé malicieusement son « charcutage » du printemps 1962 et mon nouveau diplôme universitaire que j’ai comparé à son parcours à l’EN de Dax. Vous savez cette « université » formatrice de cadres de la S.F.I.O. et du futur PS.

Je suis reçu au BEPC juste en dessous de la mention assez bien à cause de l’orthographe.

6 EXAMEN D’ENTRÉE EN SECONDE A DURUY

L’examen d’entrée pour passer du privé au public est de nos jours supprimé si l’établissement privé est sous contrat. En 1962, il y avait 2 sessions : fin mai et fin septembre.

Je reçois une convocation pour la session de septembre donc je n’avais qu’une chance sur 2. On était loin de prévoir la suite des évènements.

7 COLLE ET NON INSCRIT POUR REDOUBLER LA 3ème A DURUY

Cette session était très proche de la rentrée, elle comprenait Français, Math, Espagnol. Je réussis bien en math et je suis moyen dans les 2 autres matières.

Quand la mère appelle pour avoir les résultats. Je n’ai pas la moyenne, je suis donc collé. Elle demande au proviseur que je redouble à Duruy.

Réponse : « Je ne vous ai jamais dit que votre fils était admis à Duruy, vous n’avez qu’à le foutre à Cendrillon ou le faire redoubler là où il était. »

Tout naturellement, l’abbé René Gourgues m’accueille en 3ème en étudiant libre. Je n’allais qu’aux cours de math, de français et d’espagnol. Très original, j’étais étudiant libre à 14 ans.

8 BRANLE BAS DE COMBAT A ST SEVER : INFORMATION DU MINISTRE, DU RECTEUR ET DU DIRECTEUR DES SERVICES VETERINAIRES, EVEQUE…

Etant le premier élève sortant du collège privé à vouloir entrer à Victor Duruy dans le landerneau saint séverin ce fut le branle-bas de combat :

-        Le député Jean Marie Commenay alerta Pierre Sudreau alors ministre de l’éducation nationale.

-        L’Archiprêtre Guichement m’amena à 14 ans voir Robert Bézac, l’évêque de Dax. Le hasard voulut que dans son enfance périgourdine « Monseigneur » avait comme camarade le recteur de l’académie de Bordeaux

-        Ma mère veuve de vétérinaire alla voir le docteur Labatut Directeur des Services Vétérinaires des Landes et ami de mon père décédé.

La ligne unique du téléphone de Duruy chauffa...

Quelques jours après, le DSV envoya un vétérinaire libéral montois pour proposer à ma mère le « marché » suivant qui voulait sauver la face aux deux parties :

« Votre fils passe un examen pour entrer en 3ème à Duruy. Il sera reçu et redoublera à Mont de Marsan.

Ma mère furieuse contre ce 4ème examen en 5 mois dit au délégué montois : Pas de cirque, il doit redoubler la 3ème et bien il redoublera à Saint Sever au collège privé.

Portail fermé
 

A noter qu’à l’automne 1962, les membres de mes 2 familles, fonctionnaires de l’Education Nationale furent très discrets, on ne les vit pas à Saint Sever et on ne les entendit pas au téléphone. Seule ma cousine germaine (ma marraine) agrégée d’espagnol m’envoya par la poste son cadeau de Noël.

ANECDOTE : L’académie des Landes envoie, par erreur (?), le diplôme de mon brevet au collège public. Le directeur l’envoie à ma mère par un élève de mon quartier… Elle signe l’accusé de réception et le donne à l’élève facteur.

9 PRINTEMPS 1963 :

Grâce à la « micheline » de la ligne Mont de Marsan- Dax, début mars 1963, ma mère et moi seuls, nous allâmes à Victor Duruy pour m’inscrire à l’examen d’entrée en seconde. Aucun membre de mes deux familles ne s’était porté volontaire pour accompagner la veuve et l’orphelin.

Le proviseur M. Guinez marmonna une réponse à nos salutations et dit : « le pape aussi a le téléphone ».

En mai 1963, je suis convoqué à l’examen d’entrée en seconde où je me rendis seul par le car de ligne et le retour en auto-stop au passage à niveau de la gare. Le midi, j’ai été déjeuner dans une cantine catholique située dans un ancien hôtel 18ème de la rue Armand Dulamon.

Lors de la distribution des 3 sujets, je fus très surpris : c’étaient les mêmes sujets que l’an passé.

Ce fut facile pour moi puisque mes profs du collège privé m’avaient un an avant demandé de reproduire mes copies par écrit et ensuite donné les corrigés types. Pour eux, je dépassais la moyenne. Curieux n’est-ce pas ?

Je fus reçu sans connaître les notes de 1962 et de 1963…

10 LA RENTREE D’OCTOBRE 1963 :

Tout d’abord suite à une aide financière de la caisse de retraites des vétérinaires, ma mère renonça à me faire passer l’examen des bourses, le harcèlement avait assez duré.

Comme un grand avec un an de plus que les autres secondes, le jour de la rentrée, je pris le « carr de ramassage scolairre », dixit François Grossières qui lui se glorifiait d’être le titulaire du « carr de ligne », géré par la SERRAG.

Premier cours : physique-chimie avec M.Casteignau sympathisant du parti communiste. Avant de débuter son cours, il pose la question suivante : Y a-t-il parmi vous des élèves venant de « ces cours complémentaires ? » Nous étions environ une dizaine. Pour le professeur certifié de lycée, il se moquait de ces PEGC anciens instituteurs qui pour lui n’avaient le niveau pour enseigner la physique et la chimie.

Quand vient mon tour, je dis Saint Sever privé. Il vociféra et dit «  il ne manquait plus que cela ».

Deuxième cours, M. Godefroid professeur d’histoire et de géographie avec qui je brillerai et qui me montra le chemin de l’université.

11 - DÉCEMBRE 1963 PREMIER BULLETIN TRIMESTRIEL

Ayant eu des cours de physique-chimie en 4ème et lors de ma première 3ème au collège privé en section M prime, ma composition du premier trimestre fut brillante 19/20. L’appréciation du proviseur Guinez fut : « il ne suffit pas de travailler en physique pour être un jour bachelier ».

Et logiquement en seconde, j’obtiens le 1er prix de géographie, d’anglais seconde langue et un accessit en physique-chimie. Les autres appréciations du proviseur furent normales.

12 BACCALAURÉAT MATH ELEM OBTENU A 20 ANS

Puis en première et terminale mon rendement intellectuel va diminuer au fur et à mesure que mon activité amoureuse s’accroît. Très mauvais en français et en philo et nul en biologie, je ne pouvais passer ni le bac philo, ni le bac science ex. Il ne me restait plus que le bac math élem.

Très moyen en math (coef. 4), doué en physique (coef. 3), nul en philo (coef 2) et médiocre en espagnol (coef 1), je suis recalé en juin et en septembre 1966.

En redoublant, la situation empira dans mes matières faibles et à l’inverse, je m’éclate en physique, en géographie et en histoire. Mme Lucette Godefroid, prof. de biologie, alias Pepsine (de pepsine), un jour me dit : « Vous vous moquez de moi, vous êtes dernier dans ma classe et premier avec mon mari » alias Pépone (de peptone).

A 15 jours de mes 20 ans, j’obtiens enfin le bac math élem, sans mention avec 8 en math.et 16 en physique-chimie.

Ainsi par la faute de la guerre scolaire et par la mienne, j’ai perdu 2 ans de carrière professionnelle. Ces 2 ans obligèrent ma mère qui avait des capitaux immobiliers et peu de revenus à vendre des terres pour que nous vivions. Merci les pédagos-socialos-anticléricaux.

13 QUELLE FACULTE CHOISIR ?

En faculté, intellectuellement, je ne pouvais me lancer que dans 2 branches : physique-chimie ou géographie. Le « hic » en physique-chimie seules 3 absences en travaux pratiques étaient autorisées alors qu’en géographie les T.P. n’étaient pas obligatoires.

Avec des capitaux immobiliers donnant peu de revenus et sans véhicule, je me suis orienté vers la géographie car j’étais « pion » d’internat. Inscrit à la fac de Pau et au téléenseignement, j’avais l’aide de collègues pions et d’amis pour ma rendre à la Villa Formose à Pau. Je n’ai pu acheter une Simca 1000 qu’en mars 1968.

14 PARCOURS UNIVERSITAIRE SANS REDOUBLEMENT ET SANS PROBLEME

2 ans à Pau puis je m’exile à Bordeaux car Pau ne possédait à l’époque que le 1er cycle. Je sors en octobre 1971 avec mention bien à la maîtrise de géographie urbaine et d’aménagement du territoire.

15 MA « PIONIQUE »

Je suis nommé au L.T.N. d’Aire en septembre 1967. En septembre 1968, j’arrive au lycée Victor Duruy où je travaille sous les ordres du proviseur Guinez.

PORTAIL GRAND OUVERT POUR MOI ET MON AUTO

Très vite, je deviens le pion qui établit les emplois du temps des collègues. Ma carrière de pion est complète 7 années scolaires avec le service national à la B.A. 118 voisine du 1er août 1972 au 31 juillet 1973.

Le 1er octobre 1975, je rentre stagiaire comme agent de bureau à la mairie de Saint Sever. Jean Marie Commenay m’avait dit, « Je t’embauche quasiment au SMIC mais tu passeras les concours et les examens professionnels et je te nommerai ».

Le 8 juillet 2008, je partis à la retraite dans le cadre des attachés territoriaux. Cela est une autre histoire. Je dis merci à Maître Commenay et à Jean Pierre Brethes. Vous remarquez que je n’évoque pas le maire de 2001 à 2014.

Maintenant, vous comprenez pourquoi, j’ai toujours lutté politiquement contre les laïcards, anti-cléricaux de la défunte SFIO formés à l’EN de Dax.

 

Yan Pau Farbos

Gascoun Cap e Tout